Dans la rue de la renardière, un grand mur percé d’une importante porte en arc Roman serait, avec le bas de la Tour de l’Horloge, tout ce qu’il reste des remparts de Vedène. La guerre de Provence en 1357 et le passage des troupes du Roi de France obligent, toutes les localités du Comtat Venaissin, dont Vedène, à édifier des remparts.
La peste de 1720 à 1722 conduit la communauté à réutiliser ces murailles, pour la dernière fois, afin de tenter de s’isoler de l’épidémie. La décision définitive d’abandon de l’entretien des remparts est votée en mars 1788. A partir de cette date, toutes les parties tombant en ruine sont détruites et les pierres vendues au profit de la communauté.